domenica 31 maggio 2015

AU REVOIR PARIS...


Dis-moi, Paris
quand on se reverra
si tard ou tôt
et avec quels yeux
on le fera

 
Rappelle-moi, Paris
des visages rencontrés
par tes boulevards
au milieu de tes places
dans tes cafés

 
Raconte-moi, Paris
les vies des gens
flanant sous ton ciel
leurs éspoirs, leurs douleurs
leurs existences réelles

 
Chante-moi, Paris,
dans ta douce langue,
que je ne voudrais
que je ne pourrai
oublier jamais

 
Parle-moi, Paris,
de la grande Histoire 
qui coule  
sous tes ponts
et de la mienne, tout petite,
marchant sur tes trottoirs

 
Explique-moi, Paris,
ce que je vais retenir 
de toi,
si le soleil dans tes parcs
ou la pluie sur tes toits

 
Dis-moi, Paris,
ce que dans mon coeur
tu as caché
ce que je vais
à jamais 
garder
 
 

sabato 30 maggio 2015

AU REVOIR MES AMIS...


Chers amis, cari amici, queridos amigos, liebe freunde, dear friends,
Partir c'est toujours une adventure: on connait qui et ce qu'on laisse, mais on ne sait pas ce qui nous attend.
Quand je suis parti en Erasmus, je ne savait pas comment ma vie se passerait ici, maintenant que je vais rentrer dans deux jours je n'arrive pas à immaginer comment sera ma vie sans vous.
Après cinq mois le moment est arrivé: le moment qu'en janvier j'ésperais qu'il arriverait bientot, le moment qu'en mai je voulais qu'il n'arrive jamais.
Je vais vous parler comme s'il s'agissait d'un ADIEU, mais j'ai la grande éspoir qu'il ne s'agit que d'un A BIENTOT!!

Nous avons passé ensemble ces 5 mois qui... bah... sont très difficiles à décrire. Ils sont TROP pour etre décrits.
5 mois pendant lesquels on a découvert d'etre plus sociales, plus sympas, plus forts, plus fragiles, plus mélancoliques qu'on pensait.
5 mois durant lesquels milliers d'émotions différentes se sont mélangées et confondues entre elles.
5 mois dans lesquels on a profité de croissants, baguettes, pains au chocolat...et de PARIS.
5 mois pendant lesquels les rues, les histoires, les visages de nos villes nous sont manqués.
Pour ces 5 mois, je vous remercie.

J'ai fait une petite expérience avant d'écrire cette lettre: j'ai regardé sur Facebook vos photos avant d'arriver à Paris. En effet, je sais vraiment peu de vos vies.
Je le regrette: j'aurais voulu vous connaitre tous mieux, j'aurais voulu connaitre les histoires qui vous ont amené à etre ceux qui vous etes aujourd'hui ou qui vous ont induit à partir.

De beaucoup d'entre vous je ne connait pas bien le passé, mais j'en ai connu le PRESENT. Et j'ai connu le présent des gens fanastiques, courageux (car il faut avoir du courage pour partir à Paris 13!!!), assoiffés de vie, avides de connaitre le monde, de faire de nouvelles amitiés, desireux de s'offrir des instants uniques, destinés à devenir inoubliables souvenirs.
J'ai connu le présent de personnes qui m'ont donné un peu d'éspoir et de confiance dans l'humanité.
J'ai connu le prèsent de personnes avec lesquelles je veux partager encore quelque (petit ou grand) moment de FUTUR.

Bien que l'Italie et Brescia me soient manquées (parfois beaucoup :D ), je sais déjà que après ce seront la France, Paris, les apéros sur le canal St Martin, le Picon, nos conversations en Français-Erasmus qui vont me manquer. Meme le tram et la Gare du Nord... peut-etre St Denis et Villetaneuse aussi. PEUT-ETRE.
Et il est sur que vous allez me manquer beaucoup, vous qui etes devenus ma famille adoptive.

Donc... je vous salue et je vous remercie. Je vous souhaite de tout coeur que vous puissiez etre heureux, que vos reves les plus grands se réalisent, que vous receviez la Caf avant que votre compte français soit fermé.
Tout cela dit, un grand calin à tous!
Et si vous passez par l'Italie, meme dans quelques années, appelez-moi: il sera chouette de se retrouver!!!
Ciao ciao!!!

martedì 19 maggio 2015

ON SE FAIT LA BISE???


Tout le monde le sait: Paris est la ville de l'amour. Qu'est-ce qu'il y a de plus romantique (et clichet) qu'un coucher du soleil qui teinte de rose les eaux de la Seine et colorie le ciel derrière la Tour Eiffel?
Et si Paris est la ville de l'amour, bah alors le français est la langue de l'amour.
Ti amo, Te quiero, I love you, Ich liebe dich... aucun entre eux ne fait le meme effet que Je t'aime, trois mots qui t'obligent à bouger la bouche comme un fleur qui éclôt.
On nous a expliqué qu' il faut utiliser ces mots avec parcimonie, que “Je t'aime” est une phrase que l'on prend au sérieux. On ne peut la dire que si l'on y croit vraiment. Ou si l'on est de très bons acteurs.
A qui on peut la dire? A notre copain/copine ou petit(e)-ami(e) ou fiancé(e) (mais dans ce dernier cas la chose est vraiment sérieuse: on a déjà une bague au doigt).

Voilà: petit problème de la langue française. Copain veut dire aussi “ami” (ami tout simple, ami d'infance, sans bénéfits...), donc pour un non-francophone des situations d'incertitude peuvent se créer: par exemple, un locuteur natif pourrait penser que vous etes en train de faire coming-out, mais ce n'est pas le cas.
Et attention, car l'amitié aussi a une gradation: on part de POTE (niveau plus bas), en passant par COPAIN jusqu'à arriver à AMI (très intime).


Paris est la ville de l'amour, le français est la langue de l'amour, les Français... est-ce qu'ils sont le peuple de l'amour?
Je ne sait pas. Je ne peux m'exprimer.
Il est sur qu'ils sont le peuple des BISOUS. Pas seulement parce qu'ils ont inventé le très celèbre bisou à la française, mais aussi parce qu'ils aiment bien “faire la bise” et dire bonjour à coup de mâchoire.
Il ne s'agit pas seulement d'une chose des filles. Non, non! La bise est très utilisée aussi entre
garçons (amis, qui se connaissent bien).
Mais attention à la langue (l'idiome)! Donner un bisou c'est EMBRASSER, l'italien “abbracciare” on le traduit par “caliner”. BAISER on ne le dit pas. Ou mieux, on peut le dire, mais on accepte le risque qu'une baffe arrive tout de suite!

https://www.youtube.com/watch?v=t5IoMf8qydQ


Tutti lo sanno: Parigi è la città dell'amore. Cosa c'è di più romantico (e clichet) di un tramonto che tinge di rosa le acque della Senna e colora il cielo dietro la Tour Eiffel?
Et si Paris est la ville de l'amour, bah alors le français est la langue de l'amour.
Ti amo, Te quiero, I love you, Ich liebe dich... nessuno fra questi fa lo stesso effetto di Je t'aime, di queste tre parole che per dirle ti costringono ad imitare con la bocca lo sbocciare di un fiore.
Ci è stato spiegato subito che queste parole vanno usate con parsimonia, che Je t'aime è una frase che viene presa molto sul serio. Puoi dirlo solo se ci credi davvero. O se sei molto bravo a fingere.
E a chi puoi dirla? Bé, alla tua copain/copine o petit(e)-ami(e) o fiancé(e) (ma qui la cosa si fa davvero seria e abbiamo già un anello al dito).

 
Ecco: piccolo problema con la lingua francese. Copain vuol dire anche amico (amico semplice, d'infanzia, senza benefits...), quindi per un non francofono si possono creare delle situazioni di incertezza nelle quali l'interlocutore madrelingua può pensare che tu abbia fatto coming-out, quando invece volevi dire altro.
E attenzione perché anche l'amicizia è graduata: si va da pote (livello più basso), a copain, fino ad arrivare ad ami (legame più intimo)

Parigi è la città dell'amore, il francese è la lingua dell'amore, i Francesi sono il popolo dell'amore???
Non mi esprimo.
Certamente sono il popolo dei baci. Non soltanto per il celeberrimo bacio alla francese, ma perché in generale amano molto “faire la bise” e presentarsi a colpi di mascella.
E non è una cosa solo da donne. No, no! La bise va alla grande anche fra gli uomini (amici, che si conoscono bene).
Mais attention à la langue! Dare un bacio si dice “embrasser”, abbracciare “caliner”... baiser non si dice. O meglio si può dire, ma si accetta il rischio che volino sberle.

mercoledì 6 maggio 2015

UNE DEDICACE TRES SPECIALE...

Qu'est-ce que c'est l'amitié?
En effet, je ne le sais pas. J'y pense, quelques fois: mais je n'ai pas encore réussi à lui donner une définition, une explication satisfaisante.
Mais j'ai compris une chose (ce n'est pas une intuition géniale, mais il m'a fallu du temps quand meme): c'est que l'amitié s'alimente par les experiences vecues, par le chemin que l'on a fait ensemble.
L'amitié vit de mémoire qu'on a en commun. Et quand la mémoire commune comprend toute la vie... bah, alors on peut etre super-surs qu'il s'agit d'amitié.
Donc un grand Merci aux amis de toute une vie.
Peut-etre, on n'est pas toujours comme nos amis nous voudraient, mais on a toujours voulu rester amis. Et ça c'est la chose qui compte.






Cos'é l'amicizia?
In realtà, non lo so. Ogni tanto ci penso: ma non sono ancora riuscito a darle una definizione, una spiegazione soddisfacente.
Ma una cosa l'ho capita (non è una grande intuizione, ma ci è voluto del tempo): l'amicizia si alimenta attraverso le esperienze vissute, attraverso la strada che si è fatta insieme.
L'amicizia vive di memoria che si ha in comune. E allora, quando la memoria comune comprende tutta la tua vita... bé, allora puoi star certo che si tratta di amicizia.
Quindi un grande Grazie agli amici di tutta una vita.
Forse non siamo sempre come i nostri amici vorrebbero, ma sempre abbiamo voluto restare amici.
Ed è questo che conta.

mercoledì 25 marzo 2015

LET'S HAVE A "PLAN"...

A discapito di quanto potrebbe sembrare dal titolo, qui non si parla di "plens" (all'inglese), ma di "PLON" (con la "a" nasalizzata che vira verso la "o"), genuinamente ed esclusivamente made in France.
E' risaputo: i francesi hanno inventato la burocrazia, che ormai è entrata nei loro geni, è parte integrante del loro modo di pensare e anche (un po') di vivere.

Tutto ciò ovviamente si trasferisce anche nell'università: non solo per i 2200 moduli diversi da compilare per iscriverti alla FAC in generale.... non solo per il fatto che ogni "secrétariat" ti chiede una fototessera per l'iscrizione ai diversi insegnamenti... non solo perché devi conoscere una miriade di codici alfanumerici corrispondenti a: tuo paese di origine, tua università, tuo liceo, tuo luogo di residenza francese, tuo ambito di studi, PROFESSIONE dei tuoi genitori (per questioni statistiche) eccetera...


Il vero apice della mentalità burocratica è nella didattica, più precisamente nel PLAN.
Ora, il PLAN è di fatto il programma che ogni singolo docente segue per il suo corso (e fino a qui...), viene reso disponibile in generale verso la fine delle lezioni, per facilitare lo studio degli argomenti, ma, soprattutto, viene continuamente richiamato durante le lezioni stesse. Ossia: un professore non può iniziare un nuovo argomento senza aver prima dichiarato a QUALE parte del plan corrisponde.
E qui arriva il bello: sì, perché esiste una gerarchia RIGIDISSIMA che si impone al docente per organizzare le idee, che è la seguente:

TITRE
 SOUS-TITRE
  CHAPITRE
   I) (ossia "grand UN".... e immaginate la difficoltà, per un povero studente straniero, di capire la differenza fra "grand a" e "grand aaa" (nasale))
     SECTION
       PARAGRAPHE (il cui simbolo è §)
         A) (leggi "grand A", che poi sarà seguito dalle altre lettere dell'alfabeto)
           1) (questo è il "petit un")
             a) (questo è il "petit a")
              PREMIEREMENT (che non ho ancora capito come si rappresenti... nelle mie notes è diventato un pallino)

E mettiamo (così... par hasard) che il professore si sbagli e dica PETIT B al posto di PETIT DEUX... oppure salti direttamente dalla SECTION 1 al GRAND A senza passare per il PARAGRAPHE §...
Un'onda di panico e paura inizia a propagarsi nell'amphi, nell'aula: occhi spaesati cercano conforto nei volti dei compagni, sperando di sentirsi dire: "Hai capito male...".
E se invece il professore si è PROPRIO sbagliato? Allora, ecco che la secchiona della classe nelle prime file, sicura di non aver perso neanche un PETIT C o un TROISIEMEMENT, scatta in avanti con un "Monsieur, on n'est pas dans un PETIT DEUX ?".
Il professore dunque riguarda i suoi appunti, si accorge dell'errore e fa ammenda: "Oui, c'est vrai. Exscusez-moi, donc: PETIT DEUX...".

FIUUUUU...Sospiro di sollievo collettivo: anche questa volta il PLAN è salvo. Sì, perché è questo l'importante. In fondo, chissene se il professore elogia la grande vittoria di Napoleone a Waterloo o sbaglia la data della DDHC (Déclaration des droits de l'homme et du citoyen... le abbreviazioni: ALTRA NOTA DOLENTE...ma questa è un'altra storia...): sbagliare è umano.
Ma se mette un PETIT C prima di un GRAND TROIS, no! Non scherziamo: la gerarchia si rispetta!

Voci di corridoio dicono (tra l'altro) che l'abilità più testata durante gli esami orali è proprio quella di ricostruire il PLAN... non so se sia vero, ma appena ne sosterrò uno vi farò sapere.... ahhh, LE PLAN, QUEL CAUCHEMAR!!!

P.S. è stata una fatica indescrivibile ricostruire il modello di plan! Spero di non aver sbagliato... in caso qualche accorto amico mi corregga :)

TRADUCTION:
 
Malgré le titre, là l'on parle pas de “plens” (à l'anglaise), mais de “plans”, tout à fait “made en France”.
C'est très connu: la bureaucratie est née en France et maintenant elle fait partie de la façonne française de vivre et de penser.

Cela, on le retrouve aussi à l'université: 2200 papiers à remplir pour s'inscrire à la Fac... tout secrétariat qui demande une photo pour la fiche de chaque enseignement.... les nombreux codes alphanumériques qu'il faut connaitre et correspondant à: ton Pays d'origine, ton université, ton lycée, ton lieu de résidence en France, la profession de tes parents (au profit de recherches statistiques) et cetera....

Mais le vrai sommet de la mentalité bureaucratique on le voit dans l'activité didactique et, plus précisément, dans le PLAN.
Or, le PLAN représente les lignes guides que chaque professeur suit pour ses cours. Il est disponible en général à la fin des cours, afin de faciliter l'apprentissage des sujets, mais, notamment, il est en continu rappelé durant les cours memes. C'est à dire qu'un enseignant ne peut pas commencer un nouveau sujet sans avoir déclaré en avance à QUELLE partie du plan celui-là correspond.
En effet, une très rigide hiérarchie doit etre respectée par le prof et est la suivante:

TITRE
  SOUS-TITRE
   CHAPITRE
    I) ("grand UN”)
     SECTION
      PARAGRAPHE (dont le symbol est §)
       A) ("grand A", et vous pouvez imaginer la confusion pour un pauvre étudiant étranger entre les sons “a” et “un”, surtout si le prof parle un p'tit peu vite)
         1) ("petit un")
           a) ("petit a")
            PREMIEREMENT (leque je n'ai pas encore compris comment on le représente)

Et si, par hasard, le prof se trompe et dit “PETIT B” à la place de “PETIT DEUX” ? Ou s'il saute de la SECTION au GRAND A, sans passer par le PARAGRAPHE?
Panique et peure commencent à se propager dans l'amphi: les yeux étonnés recherchant réconfort dans les visages des copains, on éspère d'etre nous ceux qui se sont trompés.
Et si c'est juste le professeur qui s'est trompé? Voilà, l'élève brillante des premières files, sure de n'avoir jamais raté meme pas un PETIT C ou un TROISIEMEMENT, qui lève la main, en disant: "Monsieur, on n'était pas dans un PETIT DEUX ?”.

Le prof regarde ses notes, s'aperçoit de l'erreur et demande pardon: “Oui, c'est vrai. Exscusez-moi, donc: PETIT DEUX...”

FIUUUU... on peut respirer maintenant: meme cette fois le PLAN est sauve! C'est fondamental!
Peu importe si l'on se trompe sur la date de la DDHC ou l'on parle de la victoire de Napoléon à Waterloo... il est humain de se tromper! Mais mettre un PETIT C avant d'un GRAND TROIS, non! Là on rigole pas! Il faut absolument respecter la hiérarchie!

On dit que la chose la plus importante des examens est la reconstruction du plan... je ne sais pas encore si c'est vrai, mais je vous le dirai juste quand je les ferai!
Ahhhh, le PLAN, QUEL CAUCHEMAR!!!


mercoledì 4 marzo 2015

VACANCES à la CAMPAGNE

Quando un francese si sente dire che in Italia abbiamo tre mesi di vacanza in estate spalanca gli occhi. "Ullallà... mais c'est trop!".
Poi. dopo le spiegazioni di rito, capisce che forse non è così irragionevole evitare di andare a scuola con 30°... ed è tanto meno irragionevole se si considera che da noi non esistono le vacanze di Tutti i Santi (???), due settimane di vacanze di Pasqua in aprile (????), 15 giorni di vacanze "d'INVERNO" a febbraio (what????), senza contare gli anniverarsi delle fini delle due guerre mondiali (giorni festivi), insieme a Pentecoste e all'Ascensione (!!! e la famosa "laicità dello stato francese"???).
Insomma: si rischia quasi di passare per degli stacanovisti...

E' stato proprio durante le "vacances d'hiver" che ho avuto la fortuna di passare una settimana di "disintossicazione da metropoli" nella splendida e rurale regione bretone.
Che bello camminare in mezzo ai prati, fra pony e caprette, raccogliere conchiglie e sassi colorati sulla spiaggia durante la bassa marea, mangiare crepes, gallettes e tutti quei dolci burro-farina-zucchero (in tante varianti dello stesso, buonissimo, sapore)...
Mi è sembrato di essere stato liberato da una prigionia: niente più casermoni da banlieu, niente più boulevard infiniti pieni di gente, niente più palazzi haussmanniani che, per quanto belli, dopo un po' stufano.
Solo mare, vento e cielo... E poi: persone gentili, che ti SALUTANO per la strada, perché sei qualcuno di NUOVO e non più uno dei tanti anonimi di città.


Ho avuto la conferma di qualcosa che già sospettavo: sono un tipo più da campagna che da metropoli.

TRADUCTION:

Quand un français entend qu'en Italie on a trois mois de vacances, cela l'étonne! “Oh la la, mais c'est trop!”.
Puis, quand on lui a expliqué, il comprend que peut-etre il n'est pas si irraisonable d'éviter d'aller à l'école avec 30°... et c'est encore moins irraisonable si on considère que chez nous il n' exsiste pas de Vacances de Tous-les-Saints (???), deux semaines à Paques en avril (????), 15 jours de vacances “d' HIVER” en février (what???), sans tenir compte des anniversaires consacrés à la fin des guerres mondiales (jours fériés) ou de l' ASCENSION et de la PENTECOTE (!!! mais la très celèbre laicité...où est-elle?)

Donc: on risque de sembler des stakhanovistes!!!

C'était juste dans les vacances d'hiver que j'ai eu la chance de passer une semaine de “désintoxication de la métropole” dans la magnifique région bretonne.
C'était trop bien de se promener au milieu de pelouses, entre poneys et petites chèvres, de ramasser coquillages et cailloux barriolés pendant la basse marée, de manger crepes, galettes et tous ces gateaux beurre-sucre-farine (dans différentes variations, mais avec toujours la meme fantastique saveur)

Il m'est semblé d'etre délivré d'une prison: pas plus de paysages de banlieu, pas plus de boulevards haussemanniens pleins de gens...
Seulement la mer, le ciel, le soleil... et de plus: gens gentils, qui te disent Bonjour par la rue, puisque tu es quelqu'un de nouveau et pas plus un des anonymes de la grande ville...

J'ai eu la confirmation de quelque chose que je déjà soupçonnais: je suis un type plus campagnard que métropolitain!

martedì 17 febbraio 2015

Cinquante nuances... d' Italiens à l'étranger!!!

Come riconoscere un italiano all'estero? Mmmm, difficile...
In estate potrebbe essere identificato per la mise caratteristica: ray-ban, polo Lacoste, maglioncino legato al collo di sera, Hogan ai piedi, figli vestiti da piccoli modelli A&F... no, però forse questo è il milanese all'estero.
Oppure per la pronuncia inglese stentata e aperta ("Aaai doon'T Spiik ingliscccc") condita da qualche improperio ("Ma anvedi sto stron..")... no, quest'altro è il romano in vacanza.
Sarà forse la scoppiettante e casinara allegria della voce e delle risa a 100 decibel il criterio distintivo? No, forse per i napoletani.
E quelli lì con le calze bianche con i sandali? Su questo siamo tranquilli: sono tedeschi... ma...e se fossero sudtirolesi???

Niente, è proprio difficile trovare un comune denominatore per individuare un italiano all'estero. Sì, perché in fondo siamo uno dei popoli più vari che si possano incontrare. Abbiamo così tante sfumature (forse più di cinquanta) che, per uno straniero, a volte risulta quasi impossibile ricondurci ad un unico tricolore.

Prendiamo l'accento per esempio. Se facciamo dire la stessa frase ad un bergamasco, ad un fiorentino e ad un barese (che non parlino in dizione, ça va sans dire), non è affatto così scontato che l'interlocutore estero capisca che si tratti della stessa lingua. E' chiaro: la cadenza della frase, le sonorità sono così mutevoli che le stesse parole sembrano provenire da angoli diversi dell'Europa.
Sarà colpa di Dante, Manzoni, Cavour, Garibaldi, dei Borboni... ma tant'è: siamo un popolo vario e variopinto.

Però ci sono degli elementi tipici che, in qualche modo, accomunano gli italiani all'estero, quelli che si trovano lontani dalla madrepatria non per turismo.

In primis, la nostalgia della cucina italiana... eh sì, perché da Livigno a Lampedusa, si è d'accordo almeno su un punto: la cucina dello Stivale è la migliore. All'estero ti nutri, ma solo in Italia MANGI davvero.

In secundis: l'odio per i luoghi comuni sull'Italia (che in realtà spesso si rivelano essere piuttosto convinzioni italiane su noi stessi, che opinioni degli stranieri). Ad esempio: "Hai molto freddo? Ah, chissà come farà caldo adesso in Italia!"
"Veramente a casa mia è sceso mezzo metro di neve...".
Oppure: "Ah, sei italiano... giochi a calcio?"
"No, guardo solo le partite della Nazionale ai Mondiali... e in genere resisto solo fino al 45°"
"E' vero che mangiate SOLO pasta?"
"La mangiamo SPESSO, ma esiste anche altro al supermercato..."

Terzo, i discorsi sull'Italia, che generalmente sono di due tipi:

a) esterofili: "L'italia è un bel Paese eh... il problema dell'Italia sono gli italiani"

b) nazionalisti: "Ma questi francesi riescono a combinare qualcosa da soli, oltre a fare le baguettes? Il centro Pompidou, l'ha progettato Renzo Piano, la Gioconda è di Leonardo, Napoleone è nato in Corsica da famiglia toscana... che poi, cosa c'entra la Corsica con la Francia???"

Quarto, si fingono indigeni in modo da ascoltare senza dare nell'occhio i discorsi dei connazionali, per poi raccontarli in un blog...

TRADUCTION:
 
Comment peut-on reconnaitre un italien à l'étranger? Mmmm, c'est difficile...
Pendant l'été on pourrait l'identifier par la “mise” caractéristique: ray-ban, polo Lacoste, cardigan noué au cou, Hogans aux pieds, enfants habillés comme des petits mannequins A&F... non, peut-etre celui-ci est le milanais à l'étranger....
Ou par la prononciation anglaise ouverte et hésitante (“Aaai dooon'T spiiK inglisccc”), pimentée par quelques insultes (“Ma anvedi sto stron...”)... non, celui-là est le romain en vacances.
Sera la voix jouyeuse ou le rire à 100 decibel le caractère distinctif? Non, peut-etre ça marche pour les gens de Naples.
Et ceux-là avec sandales et chaussettes blanches? On est d'accors sur ça: ils sont allemands... mais, attends, et s'ils étaient du Tyrol du Sud???

Il est vraiment difficile de retrouver un point commun pour identifier les italiens à l'étranger. Oui, parce que finalement on est un des peuples les plus variés du monde. On a autant de nouances (peut-etre plus que cinquante...) qu'il est presque impossible pour un étranger de nous reconduire sous le meme drapeau.

On peut considérer l'accent, par exemple. Si des gens de Bergamo, de Florence ou de Bari disent la meme chose, il n'est pas évident que l'interlocuteur étranger comprenne qu'il s'agit de la meme langue.
Le rythme, le son... il semblerait que les memes mots viennent de différents coins de l'Europe.
Ce serait de la faute de Dante, Manzoni, Cavour, Garibaldi, les Bourbons... mais c'est ça: on est un peuple très varié et barriolé.

Mais il y a quand meme des éléments typiques qui, dans une certaine manière, rassemblent les italiens à l'étranger, loins de chez soi pas pour tourisme.

Premièrement: la nostalgie de la cuisine italienne... mais oui, parce que des Alpes à la Sicilie, on est d'accord du moins sur un point: notre cuisine, c'est la meilleure du monde. A l'étranger on se nourrit, seulement en Italie ON MANGE vraiment.

Deuxièmement: la haine pour les clichés à propos de l'Italie, par example:
“T'as froid? Bah oui. Chez vous il fait toujours chaud!”
“Vraiment chez moi il neige...”
Ou: “T'es italien? Tu joues au foot!”
“Non, je regarde seulement la Coupe du Monde... jusqu'au 45° minute du premier match”
“Vous mangez seulement des pates en Italie, n'est-ce pas?”
“On les mange souvent, mais au supermarché on trouve des autres choses...”

Troisième: les discours sur l'Italie, qui, généralement, sont de deux typologies:

a)critiques: “L'Italie est un beau Pays... son problème sont les italiens!”

b) chauvins: “Est-ce que les français reussissent à faire quelque chose tous seuls, outre les baguettes? Le centre Pompidou? C'est Renzo Piano qui l'a fait, la Gioconde est à Leonardo, Napoléon est né en Corse de famille toscane... de plus, pourquoi la Corse est française???”


Quatrième: ils font semblant d'etre autoctones pour écouter les discours des connationaux et, enfin, les racconter dans un blog...